Hormis son côté joueur, convivial, lunaire, généreux, grincheux, ouvert, picoleur, joyeux, bavard, calling station et gros poisson voir même carrément fishy et de temps à autres sharky…ce qui caractérise encore mieux les Tripoteurs c’est leurs côtés globetrotter et l’impassibilité à les empêcher de quoi que ce soit!!
C’est ainsi que depuis des lustres le Tripoteur arpente les tapis verts et en a vu de bien d’autres couleurs, de France et de Navarre toujours à l’affût de nouvelles expériences pokéristiques et humaines! C’est au gré des freerolls, des inter-clubs, des opens, de la présence de certains sur le circuit pro à présent que l’image du Tripot Hold’em Club circule grâce à ses membres comme ambassadeurs du club. Le RepriZente du Tripot’Style!
Au départ ce sont quelques pionniers* et puis dans l’esprit d’évolution du club et dans l’attachement de ses valeurs c’est toute une identité qui à présent se déplace à chaque opportunité. LA GOGUETTE! Il n’y a pas plus Tripot’Style dans l’état d’esprit d’un membre du club que de partir en goguette.
Rien ne sert de refaire l’apologie d’une des valeurs du club concernant les tournois de poker puisque la position du Tripot est déjà fortement avancée sur le système d’Open et de gratuité pour la promotion du poker amateur. Ce dont il l’est question là dans cette Actu c’est toute une partie de la vie du club tant sur le côté humain qu’au niveau poker.
A l’évidence ces situations sont pour beaucoup dans l’évolution et la continuité de l’aventure du Tripot Hold’em Club. Les déplacements du « type colonie de vacances » permettent d’avantage d’échanges avec les gens et aussi de confronter son poker ailleurs que dans son club. C’est élargir son champ de perspective de niveau et capacité de jeu et continuer de progresser dans le poker qui est en perpétuelle évolution.
Et si on est vite éliminé…bin ça permet de faire un peu de tourisme! (lol, venez nous chercher place d’Italie! mdr) Sans oublier bien évidemment le « Haies Dzeup Trophy » qui a lieu tous les deux ans!
AGENDA
Profitons de l’annonce du prochain NH Open 2014 NhOpen14 pour faire un p’tit tour des Goguettes d’ici la fin de la saison 2012/2013 car nous sommes en plein dedans!
D’ailleurs dès ce week-end pascal ce n’est pas moins d’une dizaine de Tripoteurs – Edp69, Willybar, Artist, Big georges, xXx, Jey, Bourd18, Vany, Beny, Pso, PhoenixVGA – qui sont en déplacement à Orléans pour le WOP #8. Go go go pour sonner les cloches au son du Tripot! WOP#8
Ensuite il y a date chez nos amis du Push le dim 14 avril avec le Sunday Call, un open en shorthanded. Sont inscrits pour le moment xXx, Willybar, Big george, Bluffeur69, Ptiguigui ainsi que Jubei k1, Anneeun et Twigaa en option pour une virée à Chambé. Sunday Call
Le w-e d’après c’est en Ardèche le 21 avril chez nos amis de Tain-Tournon que cela se déroule pour leur premier Main Event depuis la création récente du club (un peu plus d’un an). ME TainTournon
Samedi 27 avril c’est à Macon avec le Main Event 3 de l’AKPC. Est-ce que Joemex va finir par remporter ce tournoi (4è et 2è)?? AKPC
Fin avril c’est le moment tant attendu avec un superbe rendez-vous à l’Iway le 28 pour une rencontre amicale avec Lyon Holdem et disputer le derby retour de la saison. 50 tripoteurs sont attendus pour conserver la victoire du club obtenue par Lili en octobre 2012 face à 50 Lhiens qui ont les crocs! LH vs THC
Bien évidemment ne manquez pour rien le Trip’Open Short & Deep à L’Antre-Jeux (infos à venir sur forums) les 8,9,10 et 11 mai 2013. Et pendant ce temps là nous ne manquerons pas l’occasion depuis le bocal de fortement soutenir nos Champions 2012** qui diputeront la finale du CNIC 2013 à Amnéville (57).
Et puis autre rendez-vous incontournable cette année puisque supers souvenirs chez nos amis les Biquettes avec deux titres à défendre (main et side). Cela se passe les 18 et 19 mai. Il y a déjà de nombreux Tripoteurs inscrits et ne tardez pas car même s’il n’y a pas de quota par club, les places sont limitées à 200 joueurs. Open Régional GFPCA
Pour les habitués il y aura aussi le LOS#22 le we du 25-26/05 et un spécial Ladies le 12 mai, le Main de Gambetta le 1er et 2 juin ainsi qu’un Main Event organisé cette année sur 2 jours par le PCB les 15 et 16 juin 2013.
Fin juin le Tripot aura rendez-vous le dimanche 23 avec le SEPT pour le derby retour et nos amis de la Loire organisent le w-e qui suit un deepstack en shorthanded à l’Amicale Tardy. A suivre…
En tous cas cela fait un joli programme et en attendant les vacances et les fins de saisons des clubs, profitez bien de ces moments riches en expériences!
*pionniers : Pso, zAwAk, Ninam, Lapin, La Mouche, Mix’Up, Appolo, Zap puis rejoins par Artist, xXx, Khisquare.
**qualifiés pour la finale cinic 2013 : Ninam ; Appolo ; Le Cyborg. Option + pour Pilsner.
Un peu d’histoire sur la Goguette pour mieux comprendre pourquoi ce mot, devenu un symbole, va si bien au Tripot Hold’em Club.
Une goguette est à l’origine une pratique festive en France et jusqu’en Belgique consistant à se réunir en petit groupe de moins de 20 personnes pour passer un bon moment ensemble et chanter des chansons. Puis cette pratique devient la base de sociétés festives et carnavalesques constituées.
Le mot « goguette » a à l’origine un sens différent de cette pratique festive. On le rencontre dès la seconde moitié du XVe siècle avec le sens de « se régaler, en être aux caresses (avec une femme), être de joyeuse humeur ». C’est un dérivé de « gogue », pour « réjouissance, bonne humeur », attesté au XIIIe siècle, qu’on peut reconnaître dans l’expression « à gogo » et le mot « goguenard ». On connait les noms de plus de 1 100 goguettes. En 1902, il y en avait des centaines à Paris et des milliers en France, répandues partout sur son sol, jusque dans les hameaux les plus reculés. Cette forme d’organisation festive extrêmement importante a beaucoup prospéré et n’a pas complètement disparu.
Son activité principale est d’organiser ponctuellement des soirées de goguette, soirées lyriques ou soirées chantantes. Dans ces soirées on se retrouve pour se détendre, boire, rire, s’amuser et « pousser son cri », c’est-à-dire chanter sa chanson. Pour cela on s’inscrit et on est appelé pour chanter, quand vient son tour, par le maître des chants : « Celui qui dans les goguettes est nommé pour appeler les auteurs ». On chante des chansons déjà connues. On en crée aussi de nouvelles, souvent sur des airs déjà existants.
Les goguettes sont très liées à la tradition du Carnaval, fête populaire par excellence. Quand arrive le Carnaval, les goguettiers vont naturellement le rejoindre. Ils en constituent même la base essentielle d’organisation indispensable à son existence. Quand les goguettes prospéraient à Paris, par exemple vers 1840, le Carnaval de Paris était immense. C’est toujours le cas à Dunkerque et dans sa région où les sociétés philanthropiques et carnavalesques assurent chaque année la réussite du Carnaval.
Les goguettes, dont l’histoire commence à Paris en 1729 avec la société du Caveau, prospèrent en France, en province, à Paris et dans sa banlieue au moins depuis 1818 jusqu’à 1900. Elles sont encore nombreuses par la suite. Leur tradition ne s’est pas complètement éteinte. On en trouve encore aujourd’hui.
Durant la période 1818-1900 les affiliés des goguettes qui se comptent alors par milliers sont appelés goguettiers. Il y en a beaucoup dans des villes comme Lille, Paris, Roubaix et leurs alentours. Ce sont pour la plupart des ouvriers ou journaliers des deux sexes. Hommes, femmes, enfants sont admis. Il y a presque autant de femmes que d’hommes. Quantité de genres de personnalités sont représentés dans les goguettes. Tout le monde peut adhérer aux goguettes, venir assister et participer à leurs réunions. De ce fait une goguette peut être socialement mixte.
Le rire dimension essentielle des goguettes
Les goguettes sont des lieux festifs. Le propre de la fête vivante est de rassembler les gens d’opinions et statuts sociaux les plus différents. La goguette est un moyen de diffusion neutre, ce qui signifie qu’il peut colporter tous les messages possibles. Dans les goguettes on se retrouve en groupe autour de bouteilles de vin et on cherche d’abord la détente apportée par le rire et on ne chante pas que des chansons dites sérieuses ou plus ou moins sérieuses. Il y a aussi place pour les œuvres des « auteurs de scies et de polissonneries » dont un journaliste regrette en 1902 le succès établi depuis longtemps auprès du public.
Le but de la réunion chantante est d’abord de se retrouver, se détendre et s’amuser ensemble après une longue et souvent dure et pénible journée de travail. En plus de l’activité principale, chanter, les goguettes sont également un lieu d’entraide et d’amitié. Il arrive que pour aider un goguettier en difficulté les autres goguettiers organisent dans la goguette une collecte d’argent voire une soirée spéciale avec collecte d’argent pour l’aider.
L’emploi du mot goguette utilisé ici pour désigner ces sociétés chantantes remonte au moins au XVè siècle. En 1462 faire goghettes signifie alors se régaler. En 1704 le Dictionnaire de Trevoux donne à ce mot la définition que nous lui connaissons aujourd’hui.
Un gros pavé pour plus d’histoire et de profondeur sur ce lien : Wiki goguette
Joyeuses Pâques à Tous!